Marie-Laure Berchtold
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Portrait Marie-Laure Marie-Laure Berchtold passe son enfance et son adolescence à Nantes, sa ville natale. Très tôt elle se passionne pour le théâtre et la poésie. Dès l’âge de 11 ans elle est sollicitée pour donner des cours de diction et d’interprétation dans les différentes classes de son collège, Aristide Briand. Plus tard, tout en poursuivant une carrière universitaire, elle s’inscrit aux cours de Jean-Luc Tardieu, au Studio de Théâtre à Nantes. La voie semble tracée : elle enchaîne les représentations d’Antigone de Sophocle et de Jean Anouilh, Ondine de Jean Giraudoux, La Leçon d’Eugène Ionesco.

Professeur de langues et de philosophie, la littérature induit ses choix qui se portent sur l’écrivain Stefan Zweig et les auteurs russes. Son attirance pour l’âme slave ne se démentira jamais, jusqu’à ces dernières années où elle affiche sa prédilection pour les écrivains du 20ème siècle et plus particulièrement pour la poétesse Marina Tsvetaeva qu’elle joue pendant plus de dix ans (de 1995 à 2005), créant ses propres textes, mises en scènes et jeux.

1993 sera cependant une année décisive où elle aura l’opportunité de faire ses débuts en tant que metteur en scène avec Jeux de main , jeux de vilains, farces du Moyen Age, théâtre de rue joué à Genève, dont le succès la dynamise. Elle s’intéresse alors à la création et cumule les rôles de comédienne et de metteur en scène.

Un séjour prolongé de cinq années dans le Finistère (1992-1998) suffit à l’envoûter avec les légendes bretonnes. Elle rencontre des poètes, des peintres et des chanteurs localement connus et reconnus et crée, avec le groupe, Les Forbans de Roscoff, des spectacles avec plus de soixante comédiens et chanteurs (Les Feux de Beltane). Elle se passionne pour la poésie bretonne et monte Le Naufrageur, d’après la vie et les textes de Tristan Corbière. De retour dans le Pays de Gex, elle retrouve ses marques à La Comédie de Ferney à Ferney-Voltaire.

Si Marie-Laure a gagné ses galons dans la comédie, sa marque de fabrique est l’émotion, pure, intuitive et créatrice, que ce soit dans les récitals de poésie comme Tu es le vent de ma ressemblance, retraçant le parcours des poètes, René-Guy et Hélène Cadou, les contes, même drolatiques, comme ceux de Tchékhov et bien sûr les pièces de théâtre. Professeur de théâtre (Bretagne, Ferney-Voltaire), elle donne aussi des cafés littéraires (Pays de Gex, Genève) et monte des expositions de peinture d’Ukraine où la résonance de l’âme slave l’interpelle.

En 2008, Marie-Laure poursuit sa route avec Lettres croisées de J.P. Alègre, pièce jouée par les comédiens de l’atelier théâtre de Thalie et elle s’investit principalement dans l’évènement Dessine-moi la vie où elle fait appel à plusieurs artistes pour défendre la cause de la mucoviscidose. D’autres projets se profilent à l’horizon, d’autres envies se dessinent, seul le choix importe, l’essentiel consistant à transmettre des messages, distiller le plaisir et jouer avec les mots funambules qui marquent les mémoires, ces battements de cœur qui font fondre la neige et s’éclairer les chemins.
Mis à jour ( Mardi, 09 Septembre 2008 08:35 )
 
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